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Pourquoi l'Etat est le plus gros actionnaire de nos entreprises

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  • 29 oct. 2022
  • 2 min de lecture

Selon l’étude “Empreinte fiscale” qui a été élaborée par une célèbre fiduciaire internationale, 53,3% du bénéfice d’exploitation des PME belges serait absorbé par la fiscalité mais aussi plus de 5% de leur chiffre d’affaires.


Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 2000 PME en 2012. Cependant les choses n’ont pas vraiment évolué de façon positive pour les entreprises. Seuls les montants prélevés ont été révisés à la hausse: en référence à 2010, les coûts ONSS avaient déjà augmenté de 3%.


Déjà en 2011, les cotisations ONSS ( patronales) équivalaient à 65% du total des contributions versées à l’Etat.

Une PME moyenne payait 27,2% d’impôts des sociétés sur son bénéfice comptable contre 28,6% pour les sociétés d’exploitation.



Une empreinte fiscale relativement lourde


Si l’on prend 100€ de chiffre d’affaires, une moyenne de 26€ est destinée aux impôts et charges salariales.

42,97€ en taxes et charges pour le secteur des services !


Devant la fiscalité, toutes les PME ne sont pas logées à la même enseigne non plus.


Regardons les résultats:


  • Les sociétés de holding 33,1%

  • Les sociétés de management 37,1%

  • Le bâtiment, les industries et les services 60%





L’empreinte fiscale est le calcul de la pression fiscale globale.

Il existe 500 différents types d’impôts.



En voici quelques exemples:

  • L’impôt des sociétés

  • La TVA non déductible

  • Le précompte (im)mobilier

  • Le précompte professionnel

  • Les cotisations patronales employeur et travailleurs

  • Les taxes de douanes et accises

  • Les taxes CO2 sur les voitures de sociétés

  • Les taxes annuelles sur les transactions

  • Les taxes de circulation

  • Les redevances pour l’enlèvement des déchets



Conclusion



Une grande partie du chiffre d’affaires des entreprises est dématérialisé sous forme d’impôts et de taxes diverses au profit de l’Etat qui est, finalement, le plus gros actionnaire des entreprises belges.


Le non moins surprenant constat de cette étude est que seulement 10% de ces entreprises sont réellement conscientes de leurs empreintes fiscales. Pour leur viabilité, il est grand temps de s’en inquiéter, non?



 
 
 

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